La protéine de collagène est présente naturellement dans l’organisme. Cette protéine, composée d’acides aminés, est la plus abondante dans le corps humain. Le collagène a différentes fonctions au sein de l’organisme. Au cours du temps, la synthèse du collagène se fait moins bien, d’où l’intérêt d’une supplémentation en collagène marin sous forme hydrolysée.

Les différentes fonctions du collagène

Une de ces fonctions est de fixer le calcium sur les os, permettant ainsi de préserver les articulations et de prévenir l’arthrose.
Le collagène est également bénéfique pour la peau. Il permet, en effet, aux tissus de l’épiderme de se régénérer et de préserver son élasticité.

Les différents types de collagène

Un fait peu connu est qu’il existe au moins 16 types différents de collagène dans le corps humain. Il s’agit notamment des types de collagène 1, 2, 3, 5 et 10. Dans l’organisme, selon les cellules, tissus et matrices protéiques considérés, les combinaisons des éléments « briques » appelés acides aminés peuvent être différentes, conduisant à des structures et des fonctions propres. Ainsi est classifiée sous différents types.

Cependant, la grande majorité du collagène – entre 80 % et 90 % – se compose des types 1, 2 et 3.

Quels sont les différents types de collagène ?

Voici un aperçu des différents types de collagène, des sources de collagène et de leurs principaux bienfaits afin que vous puissiez déterminer quel type de collagène est le plus intéressant :

  • Type 1/Type I : C’est de loin le type de collagène le plus abondant et presque considéré comme le plus fort que l’on trouve dans le corps humain. On le retrouve dans la plupart des parties du corps, les tendons, les ligaments, les organes et la peau (derme). Le collagène de type 1 aide aussi à former les os et se trouve dans le tube digestif. C’est très important pour la cicatrisation de la plaie, pour donner à la peau sa qualité élastique et extensible, et pour maintenir les tissus ensemble afin qu’ils ne se déchirent pas (tissu conjonctif).
  • Type 2/Type II : Le collagène de type 2 aide principalement à construire le cartilage, qui se trouve dans les tissus conjonctifs. La santé de nos articulations repose sur le cartilage fait de collagène de type 2. C’est pourquoi il est bénéfique pour prévenir les douleurs articulaires liées à l’âge ou les symptômes de l’arthrite.
  • Type 3/Type III : Le collagène de type 3 est composé de fibres réticulaires et constitue un composant majeur de la matrice extracellulaire qui constitue nos organes et notre peau. On la retrouve habituellement avec le type 1 et elle aide à donner à la peau son élasticité et sa fermeté. On le retrouve également dans les vaisseaux sanguins et les tissus à l’intérieur du cœur. Pour ces raisons, la carence en collagène de type 3 a été associée à un risque plus élevé de rupture des vaisseaux sanguins et même de mort précoce, selon les résultats de certaines études animales.
  • Type 4/Type IV : Le collagène de type 4 a la fonction importante de former une lame basale, que l’on trouve dans les cellules endothéliales qui forment les tissus qui entourent les organes, les muscles et la graisse. Les lamelles basales sont nécessaires pour diverses fonctions des nerfs et des vaisseaux sanguins. Ils tapissent la majorité de nos organes digestifs et des surfaces respiratoires. La lame basale se trouve dans les espaces entre la couche supérieure de peau/tissu et la couche la plus profonde. Il s’agit d’une mince couche de liquide gélifié qui sert de coussin ou de rembourrage pour les tissus qui se trouvent au-dessus.
  • Type 5/Type V : Ce type de collagène est nécessaire pour faire la surface des cellules, ainsi que des mèches de cheveux et des tissus trouvés dans les placenta féminins (l’organe qui se développe dans l’utérus pendant la grossesse, fournit de l’oxygène et des nutriments au bébé en croissance, et élimine les déchets).
  • Type 10/Type X : Le type 10 aide à la formation de nouveaux os et à la formation du cartilage articulaire. Elle est impliquée dans le processus d’ossification endochondrale, qui est la façon dont le tissu osseux est créé chez les mammifères. Il s’est avéré bénéfique pour la cicatrisation des fractures osseuses et la réparation des articulations synoviales.